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La fausse fourrure est dangereuse pour la planète

Une nouvelle étude compare la biodégradabilité de la fourrure naturelle et de la fausse fourrure

La fourrure naturelle se biodégrade rapidement même dans les conditions d’un site d’enfouissement sans oxygène contrairement à la fausse fourrure qui ne se biodégrade pas, d’après une nouvelle étude.

Les experts du laboratoire Organic Waste Systems de Gand (Belgique) ont étudié la manière dont se dégradent la vraie fourrure et la fausse fourrure dans des conditions semblables à celles d’un site d’enfouissement, processus aussi appelé biodégradation anaérobique.

Commentant les conclusions du rapport, Mark Oaten, directeur général de la fédération internationale de la fourrure a déclaré :

« La fausse fourrure a été présentée comme une alternative durable à la fourrure naturelle mais en réalité, elle est hautement polluante. Une préoccupation éthique pour la protection des animaux est vaine si l’écosystème dans lequel les animaux vivent est détruit.

Les marques comme Gucci et Versace devraient revenir sur leur décision d’arrêter la fourrure ; si ces marques se soucient vraiment de la durabilité elles devraient lire cette étude qui montre clairement que la fourrure naturelle est moins néfaste que la fausse fourrure dans un site d’enfouissement. Tous ceux qui veulent soutenir une mode durable devraient penser à l’impact à long terme de l’utilisation de produits dérivés du plastique qui vont rester dans les sites d’enfouissement pendant des décennies alors que, comme le montre l’étude, la fourrure naturelle commence à se biodégrader au bout de quelques jours ».

L’étude s’intéresse aussi à la biodégradation moyenne d’un certain nombre de produits naturels et met en évidence que la fourrure naturelle présente le même taux (de biodégradation) qu’une feuille de chêne ou de saule.

D’après les résultats du test, qui a été commandé par l’IFF et Fur Europe, les échantillons de fourrure naturelle se sont bio-dégradés puisque les micro organismes ont consommé le carbone présent dans la fourrure. En revanche, la fausse fourrure n’a pas présenté de biodégradation ce qui, selon les chercheurs, n’est pas surprenant compte tenu de la composition en fibres synthétiques. De plus, les matériaux synthétiques utilisés dans la mode sont connus pour se casser en morceaux toujours plus petits, formant parfois des micro plastiques, contribuant ainsi à la pollution par le plastique.

Cette expérience de laboratoire fait partie d’une analyse scientifique indépendante de la performance environnementale du secteur de la fourrure qui couvre toute la chaîne de valeur, de la ferme jusqu’au consommateur final.

Pour plus d’informations et accéder à la copie de ce rapport, à ses fiches et à la vidéo de présentation, allez sur https://www.wearefur.fr/new-study-compares-natural-and-fake-fur-biodegradability/


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